Bilan de saison 2019/20 – SD Eibar

L’aventure dans l’élite continue pour la formation armera qui a de nouveau assuré son maintien. La saison a été compliquée pour l’équipe de Mendilibar. Elle a passé la totalité de la campagne dans la deuxième moitié du tableau, flirtant dangereusement avec la zone rouge. Mais le break de trois mois a permis de casser la mauvaise dynamique et de sauver une 14e place.

Saison quasi identique à 2015/2016, quand Eibar a profité de la relégation administrative d’Elche un an plus tôt pour rester dans une Liga qu’il n’a plus quittée depuis. Au niveau des statistiques, les chiffres se ressemblent mais la trajectoire est différente. À l’époque, Eibar avait bien débuté la campagne, occupant pendant quelques journées les places nobles avant d’amorcer une chute libre jusqu’à la 14e place. Cette année, il n’a jamais posé les pieds dans la première partie du classement. Chose qui était pourtant habituelle. Mais que demander de plus à cette courageuse équipe du Guipúzcoa à part le maintien ? C’est l’objectif que se fixe chaque année la direction. Toutefois, la forme affichée et les prestations ont été loin des attentes. Eibar nous a habitués à mieux dans le jeu.

Merci le confinement

Comme chaque saison depuis sa montée historique en Primera en 2014, Eibar continue de valider sa place dans l’élite. Plus petite structure du football professionnel, l’entité basque se construit une image forte au sein du football espagnol et démontre année après année, qu’elle est une équipe à ne pas sous-estimer.

Durant le confinement le doute existait sur la capacité des Armeros à conserver leur place en première division. Parce que, depuis son installation dans l’élite, le club a rarement connu un parcours aussi compliqué. Mais avec José Luís Mendilibar, les bras ne tombent jamais.

Eibar vs Real Sociedad, 12 mars 2020, Ipurúa.
Dans un Ipurúa vide, Eibar a perdu contre la Real Sociedad juste avant le confinement. Les Armeros comptaient 27 points, soit deux de plus que Mallorca, premier relégable. (Crédit image : 20 Minutos)

Treize points ont suffi à Eibar à la reprise de LaLiga pour valider une septième saison consécutive dans la plus haute catégorie du football espagnol, la moitié du total récolté avant la suspension du championnat. Une révolution défensive et mentale pour redonner à Ipurúa sa réputation de stade où quel que soit le résultat, l’adversaire y laissera toujours quelques plumes.

Ce petit stade, où un peu plus de 7000 âmes peuvent s’entasser, a déplumé quelques cadors comme le Sevilla FC (3-2), Villarreal (2-1) ou encore l’Atlético de Madrid (2-0). Des succès prestigieux, mais souvent obtenues après de longues périodes de disette. D’ailleurs, les Andalous ont permis à Eibar de célébrer sa première victoire de la saison, après un début très moyen.

Deux points seulement pris en cinq matchs, ce qui annonçait une campagne sans repos pour l’Armaginak. Toutefois, quelques victoires par-ci et par-là (sept en vingt-sept matchs, NDLR), combinées avec quelques résultats favorables sur les autres pelouses, ont maintenu l’équipe guizpucoano hors de la zone de largage jusqu’au confinement.

Sans doute le plus gros succès d’Eibar cette saison qui a dominé l’Atlético de Madrid lors de la 20e journée. (Vidéo : Bein Sports France)

Même si la reprise n’a pas été couronnée de succès d’entrée, avec une défaite à Valdebebas contre le Real Madrid, les prestations contre l’Athletic (2-2) et Getafe (1-1) ont laissé paraître une équipe métamorphosée, capable de rivaliser dans cette trame finale pour se maintenir.

Le rythme des rencontres était effréné et Mendilibar a su compter sur son groupe en intégralité pour faire face à la fatigue physique. vingt-trois joueurs ont contribué aux triomphes importants (quatre victoires : Valencia, Granada, Espanyol et Valladolid, NDLR) qui ont permis de valider le ticket pour l’édition 2020/2021 à deux journées de la fin.

Cependant, même si Eibar mérite des félicitations pour cette longévité de six ans dans l’élite, il a donné l’impression d’avoir atteint une limite. Souvent au bord de l’agonie, l’équipe de Mendilibar n’a pas dégagé cette ténacité qui faisait sa particularité ces dernières années. Une perte de vitesse et d’intensité dans le jeu qui l’a très souvent rapproché de l’enfer.

Une défaillance collective

À l’exception de Marko Dmitrovic, le gardien de but, le reste des joueurs étaient bien en dessous du niveau exigé par la compétition durant une bonne partie de la saison, à l’image de Sergi Enrich, l’attaquant vedette qui n’aura marqué qu’un seul but en trente matchs.

D’abord, en défense, où le capitaine et vétéran, Iván Ramis a rapidement terminé sa saison en raison d’une blessure, personne n’a réussi à sécuriser cette ligne où Anaitz Arbilla et Paulo Oliveira ont été les titulaires dans l’axe. La rotation avec Pedro Bigas ou encore Esteban Burgos n’a pas permis d’établir une connexion fiable.

Paulo Oliveira, défenseur central portugais d'Eibar
Paulo Oliveira a débuté la saison sur un but et un csc contre Mallorca (défaite 2-1). Ni lui, ni Arbilla n’ont pu apporter de la sérénité dans la défense basque. (Crédit image : Diario AS)

Au niveau des latéraux, le départ de Marc Cucurrella a laissé un vide dans le rythme et l’intensité. Rafa Soares, prêté par le Vitoria Guimarães durant le mercato d’hiver, a mis du temps à rentrer dans le moule et a laissé le monopole du poste à José Ángel « Cote » jusqu’à la reprise du championnat au mois de juin.

Sur le côté droit, Álvaro Tejero ne s’est pas imposé de même que Jordi Cavalera et Róber. D’ailleurs, le vétéran argentin, Pablo De Blasis, couteau suisse de l’équipe, a souvent occupé le poste devant les timides prestations des spécialistes du domaine.

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Ensuite, le départ de Joan Jordan au Sevilla FC a également entravé le fonctionnement du milieu. Gonzalo Escalante et Pape Diop ont dépensé beaucoup d’énergie pour réduire le travail des trois autres plus offensifs, qui, non plus, ne se sont pas démarqués. Takashi Inui, de retour à Ipurúa après un bref passage au Benito Villamárin et au Mendizorroza, Pedro León et Fabián Orellana n’ont pas montré leur meilleur visage cette saison.

Takashi Inui, milieu de terrain japonais, SD Eibar
Après un passage au Betis et un prêt à Alavés, le Japonais est retourné à Eibar où il a été un joueur important, mais à 32 ans, ses beaux jours sont derrière lui. (Crédit image : Monde du foot)

Enfin, en attaque, les filets ont rarement tremblé, seulement trente-neuf buts marqués, la pire statistique depuis les trente-quatre plantés lors de la première saison dans l’élite. Kike García (cinq buts) a mis du temps pour ouvrir son compteur et Enrich a complètement disparu.

Quique González était plus un défenseur supplémentaire pour l’équipe adverse qu’un attaquant d’Eibar. Pour sa part, Charles Diáz, avec ses trente-six printemps, a apporté sa maigre contribution avec ses six buts, qui l’ont classé deuxième meilleur buteur derrière Orellana (huit buts).

Par conséquent, pour surmonter tous ces problèmes évoqués ci-dessus, Mendilibar a dû changer son fusil d’épaule à la reprise. Fidèle à ses idées, l’entraîneur basque a choisi de varier son système pour s’adapter le plus souvent possible aux adversaires. Une remise en question ou un pragmatisme qui lui a permis d’aborder le sprint final du bon pied et de renverser la dynamique chaotique de son équipe.

Mendilibar a prolongé, Eibar doit-il se renouveler ?

À la tête de l’équipe depuis le départ de Gaizka Garitano en juin 2015, l’enfant de Zaldibar (Vizcáya, Pays Basque) rivalise avec Diego Simeone sur la longévité dans un club de LaLiga. Cinq saisons et cinq maintiens, un bilan suffisament honorable pour que la direction lui confie encore les rênes de l’équipe pour une année supplémentaire.

Après la saison 2014/2015 ratée de Garitano, qui a vu Eibar, 18e de LaLiga, être sauvé par la relégation administrative d’Elche, Mendilibar est donc revenu à Ipurúa, où il avait déjà officié en 2004/2005. Il a installé une identité et un style de jeu qui a fait de l’équipe, l’une des plus difficiles à aborder de la compétition.

José Luis Mendilibar, Entraîneur, SD Eibar
À 59 ans, l’empereur d’Ipurúa est toujours actif sur la ligne de touche (Crédit image : L’Équipe)

Une défense haute, un pressing intense et un style tourné vers l’attaque, qui a fait d’Eibar, la saison dernière, l’équipe la plus offensive du championnat. Même si la défense subissait souvent les failles de cette philosophie, c’était quand même agréable à voir pour un club qui a si peu de moyens financiers.

Soumis à une austérité dans le marché des transferts, l’effectif est rarement renouvelé de manière profonde et pourtant Mendilibar continue toujours d’atteindre l’objectif de la direction. Cependant, quand on a une telle politique de recrutement aussi modeste, il faut s’assurer de piocher les bons éléments qui peuvent rentrer rapidement dans le moule, et cette saison, seul Edu Exposito a été convaincant.

« Une autre saison, Mendilibar a fait encore de la magie », a affirmé Fran Garagarza, le directeur sportif de l’entité basque. Oui pour Eibar, une telle longévité en Primera ne mérite que des applaudissements, mais ce que l’équipe a montré cette saison peut faire craindre le pire.

Fabián Orellana, milieu de terrain chilien, SD Eibar
Le Chilien a porté l’équipe comme il a pu avec ses huit buts, mais l’image de ses coéquipiers sa saison a été plutôt décevant. Il est temps de tenter une nouvelle aventure. (Crédit image : El Desmarque)

Est-il temps de renouveler cette ossature qui a la moyenne d’âge la plus élevée en Liga ? Ou bien, était-ce seulement une saison compliquée comme il peut arriver de temps en temps ? La réponse, on l’aura peut-être la saison prochaine. Pour le moment, Ivan Ramis, trente-cinq ans, a raccroché les crampons et Pedro León, trente-trois ans, a renouvelé son contrat.

Fabián Orellana, trente-quatre ans, a pris la direction du Real Valladolid et Charles Días est parti prendre sa retraite à Pontevedra (troisième division), l’équipe qui lui a ouvert les portes du football espagnol en 2004.. Trois joueurs emblématiques de ses dernières années qui tournent la page armera et qui ouvrent la possibilité d’un recrutement plus jeune et plus frais, même si rien ne bouge encore dans les bureaux d’Ipurúa.

Bilan de saison 2019/20 – Real Valladolid

Quelque peu isolé au cœur du territoire espagnol, Valladolid continuera d’être une terre de football de Primera pour la prochaine saison. Grâce à la gestion saine et correcte, et à l’unité d’une équipe, le Real Valladolid a pu assurer son maintien dans l’élite du football hispanique. Entre confiance et sérénité, l’équipe de Sergio a fait ses preuves en assurant, notamment, son maintien plus tôt que l’an passé.

Une treizième place pour couronner une saison réussie pour le Real Valladolid. Remonté dans l’échelon le plus élevé du football espagnol en 2018, le club présidé par Ronaldo a assuré son maintien en championnat avec une certaine aisance bien que tout n’ait pas été si facile. Avec ce constat plus que positif, Pucela pourrait s’assurer une place sur le long-terme en Primera. La gestion parfaite et le coaching remarquable de Sergio ont emmené cette équipe vers le haut de la seconde partie de tableau. Malgré un effectif pas des plus impressionnants qualitativement, Valladolid a su accrocher une treizième place d’honneur.

Le travail de Sergio

La progression du Real Valladolid sur l’espace de ces deux dernières saisons en Primera est remarquable. Maintenu lors de l’avant-dernière journée en 2019 avec une seizième place obtenu après beaucoup de souffrances, le club blanquivioleta s’en est légèrement mieux sorti cette saison. Avec six points d’avance sur le premier relégable, contre quatre l’an passé, Valladolid a terminé à la treizième place de Liga.

Au delà de la légère progression au classement, il y a une vraie amélioration dans le jeu, la construction et la gestion de cette équipe. Le club pucelano explique aussi ses résultats par le grand travail mené par son coach, Sergio González, qui a parfaitement su faire avancer cette équipe. L’Espagnol est parvenu à trouver un bon rythme de croisière à son équipe et a régulièrement adapté son XI de départ.

Face à des concurrents directs, les cinq derniers du classement, le Real Valladolid a empoché 21 des 27 points possibles, sans aucune défaite, cette saison

Cette équipe prend donc, petit à petit, la patte de Sergio. Le technicien est en poste chez le club blanquivioleta depuis la fin de saison 2017/18. Etant encore en Segunda, il avait alors réussi à faire monter le club en première division. Sa présence à la tête de l’équipe est importante car il la fait progresser et devenir plus solide.

Le groupe de joueurs prend aussi beaucoup de confiance, la preuve en est ces matchs où le Real Valladolid a titillé les plus gros lors de cette campagne. La formation Pucela a notamment accroché le Real Madrid (1-1), la Real Sociedad (0-0), l’Atlético de Madrid (0-0), Valencia (1-1), Villarreal (1-1) ou encore le Sevilla FC (1-1). Les victoires obtenues par les Merengues et les Blaugranas au stade José Zorilla ont été difficiles tant Valladolid s’est agréablement bien battu.

Son système est aussi parfaitement manié. Durant la fin de saison, avec des matchs qui s’enchaînaient, Sergio a su organiser une excellente rotation de son groupe, donnant une chance de jouer à une grande partie de ses joueurs. Une gestion peu commune et qui a permis à son club d’assurer son maintien dans l’élite.

Sergio Gonzalez - Sergio Gonzalez Photos - Real Valladolid vs ...
Sur le banc du club, Sergio continue de faire l’unanimité au sein des supporters (crédit : Zimbio)

Dans les matchs où le Real Valladolid était loin d’être favori, il est aussi intéressant d’observer que Sergio a disposé ses joueurs en 4-2-3-1 ou bien dans un 4-3-3. Dans ces systèmes, Pucela n’a pas forcément obtenu tant de points mais n’a pas refusé le jeu face aux plus gros notamment.

Le joyau de cette équipe : la zone défensive

Ayant pour objectif le maintien, la saison du Real Valladolid est évidemment correcte. Malgré une élimination prématurée en Copa, dès les 16emes de finale, contre Tenerife, le club a affiché un bon visage. Un exercice correct renforcé par une stabilité défensive remarquable.

Valladolid a encaissé 43 buts cette saison, en Liga, classant l’équipe comme… la septième meilleure défense du championnat ! Une statistique absolument sensationnelle pour une équipe jouant normalement le bas de tableau. Il faut dire que la solidité est assurée avec Jordi Masip. Le gardien catalan occupe les cages du Real Valladolid depuis 2017 et continue de convaincre et rassurer.

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Avec 87 parades réalisées en 35 matchs joués, Jordi Masip a une moyenne de 2.49 arrêts par match et a gardé sa cage inviolée à onze reprise. Un chiffre qui le classe aussi parmi les portiers les plus décisifs du championnat espagnol. Du point de vue du collectif, le gardien a rassuré son équipe et l’a sauvée lors de nombreuses rencontres. De plus, Masip est capable d’assumer un rôle de leader à Valladolid.

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Masip, stoppant un pénalty de Iago Aspas (crédit : LaLiga sur Twitter)

La ligne de quatre de Valladolid a aussi été solide grâce à sa grande révélation, Mohammed Salisu. Récemment transféré vers Southampton, le défenseur central impressionne par l’assurance et la maîtrise qu’il dégage, à seulement 21 ans. Salisu a donc été un véritable taulier dans la charnière défensive, capable de hausser son niveau de jeu de façon exceptionnelle.

Le Ghanéen a généralement été accompagné par Kiko Olivas. L’Espagnol a démontré sa constance et son intelligence défensive en plus d’avoir été décisif. Moins utilisé, le jeune Joaquín Fernández a tout de même été un élément important dans l’imperméabilité du Real Valladolid. Malgré la perte du central Ghanéen, que vous pouvez découvrir ici, Pucela possède donc encore de bonnes armes pour continuer de briller dans ce secteur du terrain.

Un effectif intelligemment construit

Des résultats se font forcément à partir d’une philosophie, d’une construction, d’une gestion et d’un effectif. Encore faut-il que ce dernier soit bien structuré. Dans ce domaine, le Real Valladolid est probablement un des clubs les mieux gérés d’Espagne, tout en étant un des plus petits budgets du championnat. Le club use régulièrement de prêts ou réalise de très bons coups qui lui permettent de mieux rebondir.

En attaque, les deux prêts consécutifs obtenus pour Enes Ünal se sont révélés être un succès. L’attaquant prêté par Villarreal, et désormais vendu à Getafe, n’a pas fait de saison flamboyante mais a répondu aux attentes. Il faut également préciser que l’attaque est le gros problème de cette équipe. Avec seulement 32 buts marqués, cette attaque est une des moins efficaces du championnat. Le recrutement d’un autre avant-centre, Sergi Guardiola, au Córdoba CF, pour quelques trois millions d’euros démontre le bon travail mené par la cellule de recrutement.

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Avec huit réalisations en championnat, Sergi Guardiola vient de réaliser la meilleure saison de sa carrière en Liga (crédit : Jornada Perfecta)

Pour citer d’autres exemples, l’arrivée libre de Waldo Rubio ou encore de Óscar Plano ainsi que les 50.000€ déboursés pour racheter Toni Villa sont des opérations concluantes. Débarqué de Girona en 2018, pour un seul million d’euros, le recrutement de Rubén Alcaraz est une autre démonstration des bonnes signatures effectuées par le Real Valladolid. Capital et talentueux à Eibar, Fabián Orellana portera les couleurs blanquivioletas la saison prochaine, après être arrivé librement.

La formation est également un secteur important. Repéré en Afrique, Mohammed Salisu a pu intégrer le centre de formation du club grâce à un partenariat mis en place au Ghana. Son passage avec l’équipe B, réputée pour être de qualité, et évoluant en Segunda B, a été fructueux comme ses performances ont pu le démontrer. La cantera du Real Valladolid est un joyau où plusieurs talents, tel que Fernando Calero, aujourd’hui joueur de l’Espanyol.

Le groupe de joueurs est donc plutôt bien composé avec des arrivées intelligentes, des jeunes joueurs venant de la formation et d’autres prêtés. Pour le cas de ces derniers, le club doit également faire attention à ne pas en être trop dépendant. En effet, un simple prêt ne dure en général qu’une saison, voire deux parfois et n’est pas forcément un élément qui va s’intégrer dans le long-terme à un projet.

Óscar Plano, del Real Valladolid, Analiza la Visita a San Mamés
Óscar Plano est un des joueurs-clé de l’animation offensif pucela (crédit : El Desmarque)

Même si le club achète souvent les joueurs qui ont fait bonne impression chez lui en prêt, il faudra remplacer correctement les départs de joueurs tels Sandro Ramírez, cédé par Everton, ou encore Pedro Porro, venu de City. Valladolid enregistre tout de même les retours de prêt de plusieurs jeunes intéressants comme El Hacen (Lugo), ou bien des deux attaquants Sekou Gassama (Fuenlabrada) et Marcos André (Mirandés).

La fabuleuse gestion d’un effectif intelligemment composé par Sergio sur le long-terme se reflète donc aujourd’hui. Avec cette treizième place obtenue en Liga, le Real Valladolid vient de réaliser une saison pleine d’enseignements où les joueurs ont su trouver un bon équilibre mais le club sait qu’il doit réparer un problème offensif. Un souci qui, une fois résolue, pourrait permettre à l’équipe pucelana d’obtenir son maintien encore plus tôt dans la saison. De plus, le groupe doit continuer de se renforcer grâce au bon travail mené par le centre de formation et la cellule de recrutement. A la suite d’un exercice encourageant, beaucoup d’indices portent à croire que le futur du Real Valladolid continuera certainement de concourir en Primera dans les prochaines saisons.